Salut
Une situation de pénurie arrivant brutalement, le pays en a connu une en 1940, quand d'un seul coup
le carburant a été confisqué par les Allemands.
Les gens se sont mis à la marche et au vélo plus que jamais depuis 50 ans, les transports en commun
se sont blindés soudainement (
Le tram 7 transportait 100 000 personnes par jour), on a même vu apparaitre des vélos taxis (
sans assistance électrique).
A Lyon, dès qu'un peu de cuivre a été disponible, l'OTL a tiré des LAC pour trolleybus, et a ressorti des
vieilles remorques de tramway.
Les carrioles à chevaux ont connu un regain d'activité pour la livraison des marchandises (qui de toute façon,
s'étaient raréfiées, puisqu'il a fallu metttre en place un rationnement sévère).
Il n'y avait guère d'obèses en 1940/45

La pénurie de toutes sortes de marchandises nous pend encore au nez si l'énergie vient à manquer, car
l'agriculture en consomme aussi pas mal, et ainsi que l'industrie, et bien sûr les transports pour transporter
vers les consommateurs.
Si une nouvelle période difficile arrive brutalement (et qui risque de durer plus de 5 ans

),
il y aura peu de circulation VP. Donc on pourra éteindre les feux de circulation (économie) et les bus ne
subiront plus autant de bouchons (donc économies).
Les bus devront avoir des priorités pour le carburant.
On enlèvera quelques vitres pendant la saison chaude pour faire un courant d'air et se passer des CLIM.
Il faudra que les fabricants nous produisent rapidement des [s]bétaillères[/s] remorques pour coller à
l'arrière des bus (
à l'instar de ce qu'on trouvait il y a encore peu à Lausanne, et peut être encore maintenant)
afin d'augmenter la capacité de TOUS les bus standards
Peut être qu'on pourra racler le bitume des chaussées neuves pour le transformer en combustible bas de gamme ?
Y a t'il un chimiste qui pourrait confirmer ou infirmer ça ?
A Paris, ils ont monté sur le toit des bus des réservoirs souples pour contenir du gaz NON compressé
(par exemple du pêt de vaches, ce qui m'amène à recommander de préferer les fayots aux épinards pour
augmenter la ressource.)
Si on trouve encore du métal pour faire des rails, on pourra se permettre de poser du rail le plus vite
possible, au milieu des rues,
simplement, comme on le faisait il y a un siècle.
Pas de façade à façade, ni de chichis. Il sera impératif de transporter sur certaines lignes des clientèles
peut être doublées ou triplées.
Je vous mets un lien sur un tram classique, mal entretenu, d'une ville de l'ex-Europe de l'Est.
C'est ce qu'on aura peut être.
http://hampage.hu/trams/szeged5/e_index.htmlA+
nanar
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